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Pampinet
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Pampinet


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Date d'inscription : 06/12/2004

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MessageSujet: Poème   Poème EmptySam 14 Juil - 19:58

Je n'ai pas encore de titre, si vous avez des idées?

Ô mon pauvre amour c’est comme ça que je t’aime
Obligé, je le suis, de me persuader que je ne t’aime plus.
J’ai portant écris mon amour dans une centaine de poèmes
Mais jamais et je le déplore, tu ne les as lu.

Alors pour preuves d’amour, et pour te montrer ma câlinerie,
Je t’ai offert mes épaules, je voulais te protéger,
Je t’ai prêté mon cœur, je te voulais ma plus fidèle amie,
Et j’ai ouvert mes bras afin que tu viennes t’y consoler.

Mais je sais au combien… tu me demandais la lune,
Or j’étais bien incapable de t’offrir cette belle-de-nuit.
Tu semblais pourtant satisfaite, et c’est là mon infortune,
Car je n’ai rien remarqué, je n’ai rien compris.

Et même si tu m’as appris à découvrir les étoiles
A parcourir la nuit, à sortir de mes longs déserts,
A t’aimer d’un amour pur, authentique et sans voile
A me sentir léger, à ne plus toucher terre,

Un soir, sur la place, dans le froid et sous la pluie
En toute discrétion tu m’as dis : « je te quitte ».
La nuit tombait, le ciel pleurait et moi aussi,
A ce moment précis, je le jure, je t’ai maudite.

Eprouvé par cette nouvelle, ne pouvant réagir,
Je suis encore resté assis là… un long moment.
Je souhaitais te voir une dernière fois me sourire
Mais tu étais déjà loin de mes yeux larmoyants.

J’ai voulu rentrer chez moi, cela m’était impossible.
Ce soir là, j’errai dans la ville à boire dans les bistrots
Et en rentrant notre lit me paraissait si inaccessible,
Que j’ai dormi dans mon hamac comme un matelot.

Désormais seul en traînant mon cœur par la main,
Je me suis enfermé dans cette faillite des sentiments,
Et tout m’est devenu sombre, compliqué et incertain.
Au point que mes proches me trouvent déprimant.

Depuis je me pose en victime avec un tas de questions,
Je ne comprends toujours pas pourquoi tu es partie.
Je voulais que tu m’aimes, c’était là ma seule ambition
Mais je dormais, considérant ton amour comme acquis.

Je le sais maintenant, que c’est une erreur titanesque, 
Parce que la vie est un combat de toutes les heures
Et penser que tout est établit conditionne le grotesque.
J’ai vécu sur mes lauriers qui n’étaient qu’un leurre,

Aveuglé par mon amour et par mon abandon,
J’étais devenu spectateur à me regarder t’aimer,
Admirant mon cœur et triomphant comme un lion
Je ne voyais pas que tu commençais à t’ennuyer.

Et quand tu me parlais de tes envies de voyages
Je ne comprenais pas que c’était déjà un adieu.
Maintenant mon aveuglement et ma naïveté font rage
Car si j’avais compris on serait encore tous les deux.

Mais qu’importe tes ambitions, tes attentes ou tes désirs
Tout de toi est gravé dans la mémoire de mon coeur
Alors un jour, si tu reviens, je serai là pour t’accueillir
Et je ne ferai preuve ni d’amertume, ni de rancœur.

Voilà mon amour, que puis-je espérer maintenant sans toi ?
Car toutes mes nuits, tous mes rêves sont tristes à pleurer.
J’ai mal à la vie pour toujours, alors s’il te plait, pardonne moi
Parce que je préfère t'oublier que d’avoir le mal d’aimer.
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