J'ai écris ce truc là en pensant à notre we du mois de mai. Dites moi quel strophe vous préférez entre les deux dernières ?
Les vieux arbres
Les vieux arbres dans le jardin,
Au loin déjà le soleil du matin.
La brume qui se lève ennuagée,
Flotte dans les perles de rosée.
Montagnes courbées, comme à genoux,
En face trône le mont Ventoux.
Haut, puissant, presque homérique,
Monter, monter et devenir héroïque.
Personne ici n’est indifférent,
A la noblesse du col des mille vents.
Tranquillement le mas s’éveille,
Depuis le bas, le paysage émerveille.
Tout autour les vignes orphelines.
Cerisiers gorgés de cerises fines,
Très précieuses pour les gourmets,
Sous la chaleur du mois de mai.
Nature fredonnant une romance,
Printanières odeurs de Provence.
Sous les vieux arbres à l’ombre,
Sous la tonnelle la pénombre.
Vin blanc frais de fin d’après-midi,
Trinquer les verres, France réunie.
Poissons bucoliques, perruches bavardes,
Assiettes gourmandes et montagnardes.
A travers la nuit tiède et lumineuse,
Etoiles filantes, douces rêveuses.
Curieuses bougies, furtive lumière,
Où dansent des ombres grossières.
Devant les vieux arbres du jardin.
Partir, retrouver le paysage urbain,
Laisser le mas, le Ventoux, les odeurs.
Partir, Provence dans le cœur.
OU
Les vieux arbres, ceux d’hier,
Larmes qui perlent aux paupières,
Provence pleine de phantasmes
Trajet retour sans enthousiasme.