Isa... bella

Hier soir, après avoir bu 2 bières avec des copains dans un bistrot sympa, je suis repassé vers 23h15 au Flowers (bar juste en face de chez moi) et lààààààà attention mes ami(e)s…

Je m’attendais à ne voir qu’Elsa (la serveuse très sexy) et 2 ou 3 clients, bah rien du tout, du monde à taquet au bar, autant de filles que de mecs, mais qu’est-ce qui s’passe ??… Je connaissais personne mis à part Elsa, je me pose prêt du coin musique comme d’hab et traîne devant moi des verres. Bon je commande un demi et je m’aperçois que les gens qui sont là ne sont pas français. Ca parle anglais beaucoup, espagnol, et portugais. Un peu mal à l’aise, j’ose à peine discuter avec les gens… quand reviennent des toilettes mes deux voisines…
La première, plus grande que moi, jolie de visage, bien faite, les cheveux courts, les yeux bruns est allemande. Et puis et puis… ma voisine directe, plus petite, les cheveux noirs bouclés, les yeux clairs, une beauté naturelle à couper le souffle, un corps parfait mis en valeur sans artifice, brésilienne répondant au sexy prénom d’Isabella. Nan de dieu de bordel de merde, qu’est-ce que je fais ??? J’attaque la teutonne pour m’ouvrir une porte vers l’Amérique du Sud ou quoi ? Pas le temps de réfléchir 5 minutes, elles engagent la conversation d’entrée d’jeu. Bon j’avoues que je ne fais attention qu’à Isabella et tout ce qui vient de l’outre Rhin me passe au dessus de la tête. Un jeu de regards s’installe tranquillement et une certaine ambiguïté se créer avec des sourires qui me font autant rougir de timidité que de plaisir. 2ème bière, et en plus des Gordon qui attaquent, l’ivresse m’envahit gentiment et je me lâche un peu plus, le problème c’est que l’autre Angela Merkel là ch’ais pas quoi, son ivresse un peu plus conséquente que la mienne, me met une grosse option, avec caresses dans le cou, touché fessalle et petits mots saoûls à l’oreille… Isabella s’éloigne et n’a pas fait 2 mètres, qu’un lourdingue d’étudiant espagnol l’accoste (rien à voir avec la marque)… Forcément vu la nana… je trouve d’ailleurs étonnant qu’elle soit célibataire, elle est étudiante, 26 ans, à l’air d’avoir du poignon, est super sympa, rigolote, plutôt intelligente et sociable… Bref, je démonte tant bien que mal avec l’aide d’Elsa la chasse de la grande Bertha qui se vexe et part à l’autre bout du bar… Ouf !!
Mais Isabella discute avec l’autre hispanique et je ne sais pas trop comment renouer le contact avec le Brésil sans fâcher la diplomatie Barcelonaise. Pourtant on se dévisage toujours l’un et l’autre. 3ème bière, 00h45, Elsa me propose d’aller lui parler et lui dire que j’aimerais bien discuter avec elle. Je ne suis pas trop chaud mais je ne vois pas d’autres solusses car aller l’extirper des bras du Catalan reviendrait à un suicide. L’épreuve est à hauteur des plus hauts sommets pyrénéens !! Donc option d’Elsa. Isabella coupe court à sa conversation, paye sa note, glisse un mot à sa copine germanique, va chercher sa veste, et s’habile pour sortir. Flûte, zut, reflûte… elle se barre, elle s'est vexée ou quoi… "Elsa qu’est-ce que tu lui à dis pour qu’elle se barre ? Mais... exactement ce que tu voulais, que tu souhaitais être seul avec elle et aller dans un autre endroit pour discuter et que si elle était ok c’était tout de suite…" Gloupppsssssss d’accord… Allez mon Jules va falloir être fort. T’as misé gagnant et t’as un ticket… Je sens la pression qui monte d’un coup mais purééééeeeeeeeeeeeeeeee je vais être seul avec Isabella. Galvanisé par Elsa je sors, elle m’attendait, alors je lui propose le Varadero. On est resté 30 mn dans la bar, on a quasi pas discuté, elle à dansée, j’ai dansé, et puis je me souviens m’être arrêté… je la regardais tournoyée, sautillée, balancée son corps, jouée avec ses jambes, enrôlant ses bras autour d’elle et glissant ses mains sur son ventre... Quelques goûtes de sueur slalomaient depuis son cou jusqu’à sa poitrine triomphante, elle était magnifique, élégante, pleine de classe dans sa gesticulation, j’admirais mes ami(e)s, j’admirais la plus belle femme que je n’avais jamais rencontré… Grand moment de bonheur, de simplicité, elle s’amusait sans se mettre en scène. C’est comme ça, elle est comme ça, chez elle au Brésil c’est naturelle, chez nous on s’dit : « cette nana veut qu’on la remarque, elle s’exhibe !! » Mais il n’en n’est rien.
Et puis elle m’a dit : « on s’en va ? » J’ai dit : « tu sais j’habite tout près d’ici… » Elle a répondue : « Okay montres chez toi à moi » Arrivée dans l’appart, j’ai mis Milles Davis, j’ai fais du thé à la menthe on a discuté jusqu’à 3 plombes du mat’. On s’est installé dans mon lit, on a fait l’amour en se protégeant bien sur. C’était magique... je l’ai tit… elle m’a tit… après on a fait un tit… et ça s’est terminé en tit… mais : "Isabella pourquoi t'as montre sonne..." tit tit tit tit tit tit… 9h20… quoi ?? merde... c’est mon réveil qui sonne… oh purée je suis vert, tout ceci n’était qu'un rêve…