J’aimerais cette fois-ci, chers amis, vous parlez des clowns.
Ahhhh les nez rouges, les marguerites qui trissent de l’eau, les mimiques joueuses, les coins coins les pouëts pouëts !!
Ca me rafraîchis les idées lorsque je pense à ces personnages, ces acrobates du rire, ces fantaisistes de la rue, ces amuseurs d’enfants… Et je suis persuadé que mêmes les parents se fendent la poire (en deux) devant leurs pitreries et autres tours de magie ratés. Les clowns jouent sur la simplicité de la situation, un chapeau qui tombe et c’est une pirouette, une cacahouète qui reste en travers de la gorge et c’est un prétexte à des cascades improbables ou faire croire aux gens qu’il va prendre un bain et recréer une baignoire imaginaire, en mettant la main dans l’eau, etc… Ils éveillent l'âme des enfants et réveillent l'âme d'enfant des parents.
Mais faisons un peu d’histoire : Le mot "clown" date du 16e siècle ce qui signifie à l'origine "clod" qui veut dire lourdaud (in english). Il est employé pour désigner un paysan maladroit. Les artistes qui vont imiter ces paysans vont s'appeler les clowns !!
Avant on parle plutôt de ménestrels ou de saltimbanques.
Arrive Arlequin, au 17ème siècle, première « star » des bouffons, des louffoques, il peut presque tout se permettre, il brocarde, il peut rire de tout et de tous. Et puis son costume en losange, tout le monde connaît son personnage.
Au 18ème siècle, les clowns parlent de moins en moins, et insistent plus sur le comique de situation, sur le mime.
Mais je crois qu’ils n’ont pas vraiment un vieil héritage, je dirais que depuis la fin du 18ème les clowns sont devenus ceux que l’on voit encore aujourd’hui.
J’ai une infinie tendresse pour eux, tour à tour musiciens, acrobates, jongleur, chanteur, mime ou dompteur… Ces gens là connaissent les métiers du cirque et en maîtrise toutes (ou presque) les disciplines et je crois que c’est le métier le plus difficile du cirque.
Je vous avouerais même que si je m’étouffe de rire très souvent devant leurs numéros, bah y’a des fois où je me surprends à avoir des pincements au cœur et des larmes sur les joues… J’ajoute que je les considère comme des poètes, mais eux ne riment pas avec les mots, ils font tomber des étoiles dans les yeux et ouvrent les cœurs à la beauté simple et pure.
Je terminerais sur cette jolie phrase de T. Rémy : « Il est évident que le clown ne s'habille pas en gendarme pour nous faire peur ».
Merci messieurs les clowns continuez de me faire marrer, je vous aime !!